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Miami Vice

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 2.95/5

vos avis

19 critiques: 3.11/5

visiteurnote
tu0r 3.25
Tirry 5
Sifu Tetsuo 4.5
Scalp 3
Pikul 3.5
Mounir 3.75
Manolo 0
lesamouraifou 4
k-chan 1.75
Jérémy 4.25
Illitch Dillinger 1.5
Hotsu 5
Fred30 3
Cuneyt Arkin 2.5
Chip E 2.75
Chang La Rage 1.25
Black_pantha 2.25
Bastian Meiresonne 3.5
750XX 4.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Miami Vice : La Claque de l'année

Même si l'année n'est pas encore fini... il est très facile d'être tenter de dire que Miami Vice est le meilleur film de l'année... J'aimerais même dire que c'est le polar de ce début de siècle ! Mais j'ai juste peur de me laisser emporter par l'engouement. Michael Mann filme comme personne et livre un blockbuster pour adulte et non pour les kids. L'antithèse de Bad Boys II (très bien dans son genre) en somme. C'est un film de mec, ça sent la sueur, les douilles et le sperme... Les regards se croisent, la pression monte pour exploser tel une éjaculation de sang sur un mur. L'histoire est loin d'être original, mais c'est l'intensité dramatique qui confère ici toute la nouveauté au film. Filmé comme une docu-fiction (The Shield style, pourrait on dire), tout ce qui défile parait se passer en direct, c'est neuf. Michael Mann est d'ailleurs l'un des rares réalisateurs confirmés a continuer d'experimenter, voir prendre des risques et ce même avec un budget de 135 millions de $. Les tenants et aboutissants sont ici plus important que le reste. Les acteurs de Colin Farrell à Gong Li, sont très bien... même si on est un peu surpris de voir l'actrice chinoise dans ce genre de film. Elle n'a d'ailleurs, jamais été aussi sexy. La B.O n'est pas en reste : du soundtrack au score, tout colle parfaitement à l'ambiance voulu. Elle est excellente tout comme le film qui vous tient en lesse, le cou sous pression... Michael Mann conclut son film en faisant cracher les flingues comme il a fait avec Heat. Culte ! Il prouve une nouvelle fois qu'il est un énorme réalisateur visuel et par la même occasion, il prouve une nouvelle fois qu'il fait partie des 5 réalisateurs les plus important, voir fondamentaux du siècle. Et pour ceux qui se plaindraient en disant que Miami Vice est un énième Blockbuster d'action sans action, qu'ils se rentrent bien dans le crane que le concept de Miami Vice est justement celui là : Tout est, comme je l'ai dit plus haut, basé sur l'ambiance pression/tension. Et si il y a une mode de blockbuster d'action sans action... alors Michael Mann vient de donner le coup d'envoi... parce que les autres c'est juste que la mise en scène et les scénarii étaient indigents.

25 août 2006
par Tirry


Grandiose

Un des meilleurs film de Michael Mann qui respecte parfaitement l'ambiance de cette série culte des années 80 mais avec beaucoup plus de moyens. Ceux qui s'attendent à du Bad Boys 2 avec un montage tape à l'oeil peuvent passer leur chemin.

01 juin 2007
par Sifu Tetsuo


Xanax

Je n'ai pas revu la série 2 flics à Miami depuis sa première diffusion sur Antenne 2 dans le milieu des années 80. J'avais alors 11 ou 12 ans et j'en garde de bons souvenirs, mais ils ont peut-être été enjolivés par le temps. En tout cas, j'ai trouvé cette adaptation ciné très décevante, d'autant plus que c'est le réalisateur de la série qui s'est occupé du film. Je me souviens que certaines enquêtes duraient 2 épisodes, soit la durée du long métrage. Il y avait donc de quoi rester optimiste quant à cette adaptation. Le principal défaut est que l'on s'ennuie beaucoup trop. On aurait facilement pu couper 45 minutes du film, cela aurait été bénéfique au résultat final. Je trouve les films de Mann souvent trop longs, comme Heat. Je ne veux pas relancer un vieux débat, mais quand on voit les remontages odieux des films HK par Hollywood, je trouve un peu déplacé de sortir des films bourrés de scènes soporifiques comme celui-ci. L'autre gros défaut vient pour moi de l'interprétation. Le tandem Farell / Foxx est particulièrement mou. Alors si la durée exagérée de Heat restait supportable grâce à un duo d'acteurs charismatiques et motivés, les 135 minutes de Miami vice tournent parfois au supplice, par exemple quand Crockett va "boire son mojito" avec miss Gong Li ou lors des scènes de douches à répétitions. Don Johnson s'est toujours fait casser par la critique concernant ses talents d'acteur, mais je le trouve bien meilleur que Farrel dans le rôle de Crockett. Passons sur les vides scénaristiques flagrants, pour conclure que le film me semble tout simplement raté. Michael Mann me fait penser aux groupes de rock qui se reforment 20 après pour remplir leur compte en banque sur la nostalgie de leur gloire passée. Espérons qu'il nous épargne une suite et se tourne vers d'autres projets plus intéressants.

23 août 2006
par Manolo


Michael Mann continue ses expérimentations

Après ses chefs d'oeuvres que sont "Thief" et "Heat", Michael Mann a clairement cherché à aller encore plus loin dans sa mise en scène, en experimantant un style de réalisation et cadrage qu'il a petit à petit mis au point (Révélations, Ali) et qu'il poussera encore plus loin (trop loin ? ) dans Public Enemies, le tout au service d'un blockbuster adaptant sa série télé. 
Au final le film est avant tout intéressant pour l'histoire d'amour superbement interpretée par Gong Li, et l'ambiance classieuse qui se dégage de certains plans. On reste évidemment à des années lumières des chefs d'oeuvre de Mann mais ce film reste très recommandable, même si il laisse en permanence un arrière goût d'inachevé, comme le faisait déjà Collateral.  

11 août 2010
par Jérémy


Il manque dans ce film la top classe des 80's ! Y a pas à dire, c'est plus comme avant. Yeah Gong Li, bien ?

16 août 2010
par Illitch Dillinger


Une sorte de mélo polar sublimé par un visuel inédit

Une super ambiance et une réalisation tonitruante. Mann s'est encore amélioré, d'un point de vu technique c'est hallucinant, nottament grâce à l'utilisation de la HD qui donne l'impression de sentir le vent, d'être avec les personnages. L'athmosphère du film est souvent palpable. Beaucoup de plans avec la caméra épaule donnant un ton réaliste qui laisse ébahi. Ce film a tout simplement été une claque lorsque je l'ai découvert au cinéma.
Le cinéaste prend également le temps de raconter son histoire (très classique, mais ici l'intérêt n'est pas là) avec une grande classe qui se dégage de l'ensemble, et de longs plans vraiment beaux. Sinon, les rédacteurs du sites en parle mieux que moi, avec un rapprochement au cinéma asiatique bien vu (ah et en parlant d'Asie, Gong Li est superbe). Vivement le dvd.

13 janvier 2007
par Hotsu


Une forme hallucinante pour un film qui m'a semblé raté!

Je trouvais Collateral un peu brouillon par moment (la fin notemment,...), malgré ses séquences anthologiques et son ambiance. Il faut reconnaitre que dans le fond, tous les éléments de Miami Vice étaient là: scénario prétexte à un étalement de virtuosité formelle, même propension à péférer une tension qui n'est pas celle de la psychologie mais bien celle de la cinématographie, même fadeur délibéré dans la direction d'acteur (Tom Cruise granitique, Jamie Foxx peu concerné,...),... Ces différents éléments faisaient de Collateral un film partiellement inabouti, mais crucial par son audace. En ce qui concerne Miami Vice je suis perplexité. Il n'est pas utile de revenir sur le jeu du tandem Foxx/Farell: ils sont tous les deux, surtout Farell il est vrai, mauvais. Mais on a pu se rendre compte avec Collateral que la direction d'acteur n'était pas de toute évidence la priotité number one de Mann. Dès lors, ce qu'il reste c'est l'image Miami Vice, parce qu'avant tout il s'agit d'une série, d'un fantasme, issu tout droit des années 80, fade et supperficiel, comme le miroir improbable d'une érotomanie reaganienne nauséeuse. Adapter cette série, et regarder ce film, c'est déjà accepter de se mettre au niveau de l'absence radicale d'enjeu, de profondeur, un monde dans lequel l'humanité n'a pas de place, ou alors si peu, par un espèce de retour de l'illusion à sa source. C'est cela qui fait à mon avis la faiblesse de Miami Vice: l'humanité y est inutile, la psychologie, les relations humaines, l'amour, tout ca c'est du pipeau qui n'a rien à voir avec le monde de Miami Vice. C'est pourquoi le film est sans cesse décevant: c'est au moment où l'on voudrait saisir l'humanité dans toute sa plénitude qu'elle échappe irrémédiablement: He les gars, réveillez-vous, c'est Miami Vice! Pas de ça par ici! Miami Vice c'est une machine qui tourne à vide, un formidable délire visuel orchestré par un mec qui en a rien à @!#$ d'autre chose que sa toute nouvelle caméra, de ses gadgets, des ses bateaux, ses bagnoles,....

28 août 2006
par Cuneyt Arkin


L'autre Mann

Ce n'est pas le Michael Mann de Heat et Révélations qui a signé cette laborieuse adaptation cinématographique d'une fameuse série kitsch des années quatre-vingt. Miami Vice cuvée 2006 a certes le mérite de ne pas faire dans le « chic & toc » caractéristique du feuilleton d'antan mais n'en demeure pas moins très irrégulier. D'un côté, on retrouve la virtuosité technique de Mann dans certaines prises de vues d'une profondeur de champ à couper le souffle, où le format numérique nous bluffe. De l'autre, nombreux sont les plans qui se la jouent DV dégueulasse et cadrages branlants à vous donner la migraine… et la mauvaise impression qu'un manche amateur a par moments pris la place de notre cher Michael Mann. De plus, concernant le scénario, l'on devra se contenter d'une histoire d'infiltration certes solide mais d'une grande banalité. Pourtant, malgré les lourds défauts dont il souffre, Miami Vice se suit sans ennui, grâce à un réel sens du rythme et des acteurs convaincants (le tandem Farrell - Foxx a la classe, c'est le moins qu'on puisse dire). Son manque d'ambition et son esthétique parfois (très) douteuse – le canardage final rendu illisible de par une caméra complètement vacillante – annihilent seulement à l'arrivée sa réputation de bombe absolue. On se contentera d'un honnête polar moderne, sans pouvoir aller chercher plus loin.

27 août 2006
par Chip E


Pourquoi Michael?

Michael Mann a toujours eu une identité visuelle très forte, qu'il ne l'a pourtant jamais obligé à sacrifier ses talents de conteur...jusqu'à maintenant.

La seule différence entre un  "miami vice" et un "bangkok dangerous", c'est la maestria visuelle qui caractérise le cinéma de Mann, et qui est bien réelle, quand chez les frères Pang il s'agit juste de gros spots lumineux qui donnent mal à la tête. Mann a également l'avantage d'avoir la sublime Gong Li quand le film thaïlandais doit se contenter de potiches peu avantagées.

Cependant, l'histoire se suit avec aussi peu d'intérêt cependant, et une jolie photo n'a jamais été suffisante pour faire un bon film. Car en plus de n'avoir aucun enjeux (ce qui était la grande force de la série, et du cinéma de mann en général) et de ne pas réussir à raviver l'ambiance rock'n'roll propre au média d'origine, le film souffre de l'interprétation de ses acteurs.

Je n'ai jamais été fan de Farrell et de son jeu basé sur les grimaces et les gros roulements d'yeux, mais même fox se montre transparent. A leur décharge, les rôles ne sont que clichés ambulants qui vagabondent au gré d'une histoire mollassonne et peu prenante.

Le peu d'action, le final en particulier, fait dans un style documentaire, mais surtout sans éclat ne relève pas le niveau déjà peu élevé...

Mann, tel un petit Wong Kar Wai en herbe, a privilégié la démonstration à la narration et livre une coquille vide très pénible à suivre...

05 septembre 2008
par Chang La Rage


Love Undercover

Je suis de la génération, qui aura vibré aux sons de la musique d'intro des aventures de Ricardo Tubbs et Sonny Crockett (en guettant le plan – très furtif – d'une belle autochtone en bikini hyper serré) et j'ai même transformé la vie de mes parents en véritable enfer pour ne pas avoir eu droit à mon "costume" Sonny Crocket (je l'avais bien essayé, mais même la plus petite taille avait été trop grande pour moi). Voir ressuscité le projet par le créateur initial de la série, Michael Mann, avait de quoi exciter…et faire craindre le pire – combien d'exemples valables existent-ils d'une transposition en bonne et due forme d'un série télé du petit au grand écran?!! "Miami Vice – le film" est pour le moins surprenant. Au moins désarçonnant pour la jeune génération, élevée aux productions ultra-énervées et écervelées de Micahel Bay; surprenant pour les adeptes du polar plus intélligent qu'il n'y paraît. "Miamie Vice" est finalement un film policier, ce qu'est un "Splinter Cell" au jeu vidéo: au lieu de choisir une approche "on tire dans le tas pour aller droit au but", Michale Mann choisit une approche hyper réaliste des affaires d'infiltration d'un duo de policiers dans le milieu du cartel de la drogue. Peu de fusillades, mais un suspense allant crescendo au fur et à mesure que l'étau se resserre autour du cou des personnages. Flouant les frontières entre le bien et le mal, Mann choisit de se focaliser autour de l'histoire d'amour entre l'un des deux flics et la "femme" de l'adversaire à abattre. Le mauvais plan pour le flic, mais une rare approche mature dans son genre dans un film commercial et destiné au grand public. Le réalisateur ne réussit malheureusement la parfaite étude de mœurs (trop de plans et scènes "clichés", limite pub dentifrice; quelques aspects un peu vite expédiés et le personnage de la femme de Ricardo totalement évacué), mais a au moins pour mérite de poser la première pierre au développement de personnages bien plus réalistes qu'à l'accoutumé dans le genre de films. Conspué à sa sortie par les critiques et le public, il est sûr, que "Miami Vice" va gagner en considération avec le temps et profondément influencer des générations de scénaristes en devenir pour étoffer les futurs personnages – surtout en ces temps, où la mode est à l'insufflement de doutes et de vulnérabilité jusque dans les rôles des super héros. Dans le rôle (quasi principal), Gong Li est superbe, bien qu'il n'aurait pas été de trop de détailler davantage encore son fascinant personnage de femme-enfant torturée et bien plus fragile, qu'elle ne le fait paraître.

22 octobre 2007
par Bastian Meiresonne


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